Nous avons décidé cette année de soutenir une cause humanitaire, afin de rendre toujours plus concret notre engagement.
Le projet Metta in Action a répondu à toutes nos attentes:
–> Confiance et transparence.
Elle est soutenue par une de nos enseignantes, Ariya Baumann, gage de confiance et de transparence.
–>Intégralité des dons remis directement.
L’intégralité des dons seront remis intégralement en mains propres par Ariya Baumann et les autres membres de ce groupe, aucun frais de fonctionnement ne sera prélevé sur les dons.
–>Soutien aux communautés de jeunes filles et femmes Birmanes.
Elle s’adresse essentiellement à la communauté des nonnes birmanes.
Faire Virement direct:
Vous pouvez également faire un virement direct sur le compte de Metta In Action grâce à l’IBAN disponible directement ICI sur le site de MIA
Faire un don par chèque:
Si vous souhaitez faire un don par chèque, vous trouverez le bulletin de dons à nous renvoyer ICI
DERNIÈRE CAMPAGNE 2024
Grace à vos dons, et à la générosité de tous les donateurs, Metta in Action a pu de nouveau mener une campagne de soutien en Birmanie.
Vous trouverez ci dessous, le rapport de cette dernière campagne 2024 et la concrétisation de vos dons.
Merci !!
Rapport de la dernière campagne (Avril 2024)
LA SOIRÉE DE SOUTIEN
Le 17 novembre, une soirée de soutien à Metta in Action a été organisée conjointement par Le Refuge bouddhique, Terre d’Eveil et Vivekarama.
QUI SONT ILS ?
(Traduction du site anglais)
Metta en action (Metta in Action) est un groupe de personnes désireuses d’apporter leur soutien au peuple birman.
Ce soutien a débuté en 2008 après qu’un ouragan ait dévasté une partie du pays. Le groupe offre un soutien continu aux nonnes, aux moines, aux jeunes et aux personnes âgées ; la plupart des dons consiste à offrir des fonds pour la santé et l’éducation en soutenant de nombreux couvents, qui font beaucoup en Birmanie pour offrir un filet de sécurité aux filles et aux jeunes femmes vulnérables. Les dons ont également contribué à financer la création et le soutien d’écoles monastiques (dirigées par des nonnes ou des moines), des dispensaires et un hôpital rural.
C’est un noyau de 6 personnes en Amérique et en Europe qui ont initié cette association. Toutes ont pratiquées longuement en Birmanie et ont conservé des liens forts avec ce pays et les communautés monastiques, tout particulièrement les nonnes.
Leur travail est rendu possible grâce à un réseau mondial de généreux donateurs.
L’association souhaite rester très souple et proche des personnes qu’elle aide. Cela évite des frais de gestion. Aucun des dons n’est utilisé pour les frais généraux – tout ce qui est reçu est donné aux monastères directement en Birmanie. Les personnes apportant les dons en Birmanie payent elles-même leur propre voyage.
Nous sommes en contact avec cette association par Ariya Baumann qui donne ou a donné des enseignements à Vivekarama, Le Refuge, Terre d’éveil. Le groupe des six est composé de 5 femmes et un homme, 4 au USA et 2 en Europe.
L’action a pu reprendre après un arrêt durant la période du COVID 19 et les graves problèmes politiques du pays. Vous trouverez ci-après le compte rendu de leur action en 2023. Le prochain voyage d’Ariya Baumann en Birmanie est prévu pour janvier 2024.
LEURS DERNIÈRES CAMPAGNES
Metta en action – Campagne 2023
Brisés … maisons, rêves, vies, éducation, bétail, récolte, moyens de subsistance, avenir.
Que reste-t-il lorsque tout est détruit ? Quel refuge existe-t-il ?
Pour la sécurité de toutes les personnes impliquées dans cette mise à jour, je ne divulguerai pas les noms et les lieux dans la plupart des cas. J’ai dû faire preuve d’une grande prudence dans le choix de mes mots et, à certains endroits, vous devrez lire entre les lignes.
Après trois ans, j’ai enfin pu retourner au Myanmar. Je me réjouissais de revoir mes professeurs et mes amis et, en même temps, je me demandais comment ce serait d’être à nouveau dans ce pays.
Joie et tristesse, rencontres heureuses et histoires douloureuses, rires et larmes m’ont accompagnée pendant les sept semaines où j’étais au Myanmar. En raison de la situation actuelle, j’ai principalement séjourné au centre de méditation, d’abord à Yangon, puis dans celui situé près de Pyin O’Brien et enfin dans celui situé près de Pyin Oo Lwin.
Notre visite annuelle dans un village voisin a toujours été un événement joyeux, comme nous l’avons décrit auparavant. Cependant, cette année, c’est une toute autre histoire ….., une histoire très triste et affligeante. Il y a peu de temps les deux tiers des maisons ont été détruites et les villageois ont dû fuir. Certaines personnes avaient déjà quitté le village il y a quelques mois, lorsque la situation dans la région se détériorait.
Les villageois sans abri ont trouvé refuge dans les monastères et les centres de méditation établis par les moines de ce village. En l’absence d’institutions sociales telles que nous les connaissons en Occident, les monastères et les couvents prennent en charge ces personnes et leur offrent un refuge sûr ainsi que de la nourriture et des enseignements sur le Dhamma.
MIA a offert son soutien à ces « réfugiés » en faisant des dons aux deux centres de Yangon et celui près de Pyin Oo Lwin. Ces centres leur offrent un endroit sûr où séjourner et leur fournissent de la nourriture. En outre, nous avons également soutenu un certain nombre de personnes et de familles qui ont perdu leur maison.
Nous avons également entendu parler d’un monastère en Haute-Birmanie qui a accueilli des réfugiés il y a dix mois lorsque leur village a été détruit. Le Sayadaw leur a offert un lieu de séjour protégé. Pendant quatre mois il leur a également offert de la nourriture. Mais faute de moyens cette aide a cessé. Depuis, les réfugiés doivent sortir et travailler, en saisissant toutes les opportunités pour gagner de l’argent. MIA a offert un soutien à chacune de ces personnes (environ une centaine) afin d’alléger leur situation de vie difficile.
Voici quelques témoignages de ces personnes :
« Après avoir fui le village, nous avons dû passer trois jours et trois nuits dans la forêt. Nous n’avions rien à manger. La nuit, il faisait froid, nous n’avions pas de couvertures pour nous couvrir. »
« Un villageois est allé au champ avec sa charrette à bœufs.
Soudain, les deux vaches qui tiraient la charrette ont été soufflées par un engin explosif, séparant les têtes des corps. »
« J’ai enterré les objets de valeur et l’argent de la famille dans la terre. car il aurait été trop risqué de les emporter avec moi.On ne sait jamais ce qu’ils vont vous faire aux check-points ».
« La famille en bas de la rue s’est réfugiée dans le trou qu’elle a creusé sous sa maison [les maisons sont généralement construites à même le sol]. Lorsque leur maison a pris feu, ils s’en sont aperçus trop tard et n’ont pas pu s’échapper. Leurs cadavres ont été retrouvés plus tard, la mère tenant son bébé sur ses genoux et l’allaitant. «
« Lorsqu’une famille a quitté le village plus tôt, sa maison et ses biens n’étaient plus en sécurité. »
« Maintenant, j’ai de nouveaux vêtements [donnés par des habitants proches du centre] et une nouvelle vie. »
« Nous avons dû porter l’enfant [handicapé] jusqu’à ce que nous soyons en sécurité. »
« Quand les choses ont commencé à se détériorer, j’ai amené mes vaches dans un village voisin et j’ai dit à mon ami de s’en occuper. d’en prendre soin. Je ne sais pas si les vaches sont encore en vie. »
« Nous ne pouvions pas quitter le village sans la permission des gars, et nous devions être de retour au village le soir. Pour les problèmes médicaux, nous devions obtenir une autorisation spéciale pour quitter le village et nous rendre à l’hôpital le plus proche. »
Mais terminons sur une note plus joyeuse et d’espoir :
Une famille qui a dû fuir le village a un enfant handicapé. Ce garçon de sept ans est handicapé mentalement et physiquement depuis sa naissance : il ne peut ni marcher ni parler, il doit être nourri avec des aliments mous parce qu’il ne peut pas mâcher mais seulement avaler. Les parents doivent le porter partout où ils vont et une personne doit être présente en permanence. Un autre coup dur a frappé cette famille lorsque le père a eu un accident de moto qui lui a fait perdre un œil. Nous avons estimé qu’un fauteuil roulant drtzit une grande aide et ferait une grande différence dans la vie de cette famille. Lorsque nous avons cherché la famille, nous avons trouvé le père portant son fils et s’occupant de lui. La mère était dans le hall pour participer au chant quotidien du soir.
Je m’étais demandé si cet enfant, qui avait été porté toute sa vie, aurait peur de s’asseoir seul sur cette drôle de chaise. Ou bien y prendrait-il plaisir ? Le père était si heureux de voir la chaise roulante et a assis son fils sur le siège. A ma grande surprise, L’enfant s’est amusé à s’asseoir sur ce fauteuil roulant en émettant des sons joyeux lorsqu’on le poussait dans l’enceinte.
Nous avons rencontré Sayadaw devant le hall d’entrée qui a ensuite inspecté le fauteuil et d’autres personnes ont commencé à se rassembler pour regarder. C’est alors que j’ai j’ai remarqué que la mère est sortie de la salle [quelqu’un avait dû lui dire de sortir]. Mais lorsqu’elle a vu son fils assis sur une chaise roulante, son visage a affiché une belle expression de surprise et d’étonnement. C’était comme si elle se disait : « Est-ce vrai ? Est-ce que ce que je vois est correct ? ».
Ce spectacle m’a émue aux larmes et j’étais si reconnaissante que nous – c’est-à-dire MIA : VOUS qui soutenez nos projets – puissions faire cette offrande. Dans les jours qui ont suivi, j’ai eu tellement de moments de bonheur lorsque que je voyais quelqu’un pousser cet enfant à l’intérieur du centre. Parfois c’était des parents et parfois aussi des enfants ou d’autres personnes ou encore une femme agée. Un autre avantage d’avoir un fauteuil roulant est le fait que l’enfant peut faire partie de la communauté. Un matin, je l’ai vu dans son fauteuil roulant dans l’espace ouvert à côté de la cuisine où des femmes, dont sa mère, coupaient des légumes. Il n’était plus caché quelque part mais au milieu des activités sociales. D’autres enfants le poussaient ici et là pendant que la mère s’occupait de son travail.
En ces temps difficiles, il est particulièrement agréable de pouvoir soutenir autant de personnes. Sans votre soutien généreux et continu, cela n’aurait pas été possible. Sachez que nous honorons chacun de vos dons, petits ou grands, et votre confiance dans notre travail et nos projets.
Nous avons reçu d’innombrables « Merci » et vu le visage des gens s’illuminer de bonheur et de gratitude. Cette gratitude et ce bonheur vous sont également destinés.
Avec un profond salut et de nombreuses bénédictions
Ariya
Metta en action – Campagne 2023
Et pourtant, elles persistent ! Dana aux nonnes
Les temps sont durs aujourd’hui au Myanmar, partout – avec tant de saveurs différentes de dukkha (un mot birman emprunté à la langue des écritures pali qui signifie douloureux, insatisfaisant ou tout simplement souffrant). À Yangon, l’expérience de dukkha est moins intense que celle que nous avons décrite dans notre dernier témoignage – moins dramatique mais plus corrosive. Il y a un stress incessant pour joindre les deux bouts, assurer la sécurité et faire face à l’effondrement des infrastructures et des services.
Nous nous sommes inquiétés de savoir comment les nonnes se débrouilleraient face à tous ces défis supplémentaires. Il n’a jamais été facile de gérer un couvent, et encore moins une école. Mais maintenant ?
Nous avons appris que, d’une manière ou d’une autre ces femmes extraordinaires se débrouillent, avec beaucoup de persévérance et de patience. Elles se débrouillent avec peu de moyens face à une inflation incroyable et à un soutien de plus en plus réduit ; elles font face à des conditions dangereuses lors des tournées d’aumônes, avec des taux de criminalité en hausse (jusque dans les bus municipaux), et elles font face au besoin impérieux d’assurer l’éducation des enfants. Elles doivent en outre assurer l’éducation des religieuses et des enfants laïcs, car il n’y en a plus à l’extérieur.
Nous nous sommes donc sentis particulièrement heureux de pouvoir offrir aux religieuses un soutien généreux cette année. Lorsque nous avons échangé le montant du dana en kyats (monnaie birmane – un peu moins d’un demi-millième d’euro), nous sommes rentrés à la maison avec un sac de riz rempli de devises – ce qui est un peu angoissant en ces temps troublés ! Mais cela valait la peine de rire nerveusement : grâce à cela, nous avons pu répondre ouvertement aux nombreuses histoires que l’on nous a racontées…
Grâce à votre générosité, nous avons pu offrir davantage aux monastères (et aux écoles monastiques) cette année que les années précédentes. Près des trois quarts de cette somme sont allés à six grandes écoles monastiques. Ces écoles jouent désormais un rôle essentiel dans l’éducation de tous, tant laïcs que monastiques. Chacune d’elles est également un couvent qui assume la charge supplémentaire de la gestion d’une école en payant les fournitures et les salaires des enseignants. C’est un véritable casse-tête pour les nonnes, une source d’inquiétude et de perte de sommeil. C’est pourquoi nos dons pour les salaires des enseignants sont trois cadeaux en un seul paquet : un soulagement des soucis pour les nonnes en charge, une éducation pour les enfants et un moyen de subsistance pour les enseignants !
Nous avons offert à chaque couvent ce dont il avait le plus besoin pour continuer à fonctionner. Le plus souvent, il s’agissait de nourriture. Les denrées de base comme le riz et l’huile sont deux à quatre fois plus chères qu’il y a un an, et l’inflation n’est pas près de s’arrêter. Les dons ont contribué aussi à améliorer la sécurité : en finançant des moyens de transport pour que les nonnes puissent se rendre à Yangon pour leur tournée bihebdomadaire d’aumônes sans avoir à affronter le système de bus municipal, pour améliorer les constructions afin de se sentir à l’abri des vols et des intrusions, et également pouvoir construire de nouvelles toilettes dont elles ont grand besoin.
Cette année encore nous n’avons pas pu visiter directement les couvents pour des raisons de sécurité. Elles sont venues à nous, et ce fut une telle joie de les rencontrer à nouveau – pour Ariya la première fois en trois ans, et pour moi depuis avril dernier. Ces rencontres ont été ressenties comme une bénédiction profondément joyeuse.
D’une manière ou d’une autre les religieuses continuent d’avancer. Et inspirés par elles, nous aussi, d’une manière ou d’une autre, nous persisterons à apporter votre gentillesse à tant de personnes. Nous sommes donc très heureux de vous transmettre les remerciements sincères et sans limites des religieuses ! Elles nous disent souvent qu’elles irradient chaque jour metta vers vous tous, des vœux et de la gratitude pour tout le monde, partout dans le monde.